Le 23 septembre 2022 restera à jamais gravé dans l’esprit des amateurs de tennis : ce jour-là, en formant un duo avec Rafael Nadal à la Laver Cup de Londres, Roger Federer a disputé l’ultime match de sa carrière. Depuis, le retraité de 42 ans, titré vingt fois lors de tournois du Grand Chelem, profite pleinement de ses journées, oscillant entre séjour familial agréable et participation à de multiples événements.
En effet, après une présence remarquée à New York à l’occasion de l’US Open, il est retourné dans son pays natal, la Suisse, pour participer à une croisière à Lucerne organisée par son fan-club. C’est à cette occasion qu’il a accordé une interview au célèbre quotidien économique américain, le Wall Street Journal. Il n’a pas hésité à parler ouvertement de sa santé et de sa blessure au genou, qui est à l’origine de la fin prématurée de sa carrière en 2021, lors du tournoi de Wimbledon.
Après avoir déclaré: “Après avoir déposé les enfants à l’école, je vais directement à la salle de sport. J’ai eu pas mal de problèmes au genou, donc je travaille constamment dessus pour en améliorer l’état. Je ne fais pas beaucoup de cardio, surtout des exercices avec des poids, du renforcement, notamment pour mes quadriceps. J’ai un kiné avec lequel je travaille depuis sept ans, je le vois quatre fois par semaine. On fait des massages, des étirements et il me donne des exercices.”
L’intérêt des enfants de Federer pour le tennis
Dans cet échange avec le Wall Street Journal, Roger Federer a également évoqué le sujet de sa progéniture. Ses deux filles jumelles de 14 ans, Charlene Riva et Myla Rose, et ses deux garçons jumeaux de 9 ans, Leo et Lenny, sont tout aussi passionnés de tennis que leur père.
Il a déclaré : “Les quatre enfants adorent ça. Les filles ne l’aimaient pas au début, mais à mesure qu’elles s’améliorent, elles l’apprécient et jouent des points maintenant. Elles étaient à la (John) McEnroe Academy à East Hampton (dans l’Etat de New York, ndlr), et les garçons étaient à Majorque au camp Rafael Nadal pendant quelques jours. Quand j’ai le temps – et j’essaie de prendre le temps – je vais sur le terrain avec eux et j’essaie de leur apprendre un peu. C’est évidemment une dynamique intéressante, car je suis le papa, et non un ancien joueur. C’est comme ça (rires)”.
Il reste à voir maintenant si les quatre petits Federer suivront les traces de leur père en se lançant eux-mêmes dans une carrière de tennis professionnel.